• Escale à Phnom Penh

    La longue route depuis Battambang nous a menées à Phnom Penh en début d'après midi.

    Nous retrouvons l'hôtel de notre première nuit au Cambodge et nous installons rapidement. Louise est fatiguée, son absence totale d'appétit est devenu chronique et les recherches menées à Battambang pour trouver un remède pour ses aphtes -  probables responsables de cet appétit envolé - n'ont  pour l'instant pas fait de miracle.

    Escale à Phnom Penh 
     Notre hôtel à Phnom Penh: Amber Villa

     

    Ces quelques heures devant nous à Phnom Penh ne nous laissent pas le temps d'entreprendre de longues visites, et même les promenades risquent d'être compromises par un ciel de mousson menaçant. Il est cependant une visite que je m'étais promise de tenter.

    C'est ainsi que nous sortons, armées d'un grand parapluie prêté par l'hôtel, et nous rendons pedibus gambus dans une clinique à quelques encablures :  un médecin français, référent de l'ambassade de France,  rencontré dix ans plus tôt, au cours de la procédure d'adoption de Louise, qui avait été alors rassurant, efficace, chaleureux, et que je serais ravie de rencontrer à nouveau pour lui présenter une Louise bien changée !

    Nous voici dans la salle d'attente de la clinique, j'explique l'objet de ma visite et la secrétaire passe un coup de fil au Dr G. Celui-ci nous demande de patienter quelques instants. Quelques clients masqués attendent leurs rendez-vous, la grippe A rôde et quelques cas ont été recensés dans le pays depuis notre arrivée. Pas de psychose cependant, et les masques de protection sont couramment utilisés comme barrière à la pollution urbaine débridée de la capitale. Nous testerons d'ailleurs bientôt leur efficacité, limitée bien sûr, mais appréciable, au milieu du flot de circulation fumante des rues de Phnom Penh.

    Le Doc G a la gentillesse de nous recevoir quelques instants entre deux rendez-vous. il se souvient de la minuscule Louise de 2000 et constate que celle-ci est devenue une "belle plante" ...! Agréable papotage qui me ramène 10 ans en arrière; Louise est ravie de cet échange.

    Je gagne aussi un conseil médical de la rencontre: le lien entre les aphtes, la perte d'appétit et la prise de malarone étant avéré, et le risque de palu dans les zones où nous mènera la suite de notre voyage nul ou quasi nul, nous allons stopper ce traitement, en espérant un retour rapide de l'appétit de Louise (arrêt également en ce qui me concerne, par solidarité ! et l'appétit est excellent !!! )

    Les nuages ont commencé à  crever et la pluie nous accueille  à notre sortie de la clinique. Le vent , d'une rafale violente explose littéralement le parapluie en le retournant et nous arrivons à l'hôtel rincées par ce soudain réveil de la mousson . Un orage qui durera plusieurs heures, déversant des trombes d'eau et transformant rapidement les rues en pataugeoires géantes. Nous parviendrons à gagner plus tard un petit resto à proximité de l'hôtel, mais sa terrasse n'échappant pas aux incartades du vent, le repas devra vite être expédié !

    Demain nous partons pour quelques jours en bord de mer, rien de particulier au programme, pas de liste de visites, et il sera bienvenu de ralentir le rythme , de se poser, et de, tout simplement, goûter les heures.

     


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